À la fin des années 1960, les trois frères Bulgari, Gianni, Paolo et Nicola, prennent les rênes de l’entreprise. S’employant sans attendre à moderniser la marque et à renforcer sa visibilité dans les lieux fréquentés par la jet-set internationale, ils inaugurent dès les années 1970 une série de boutiques à l’étranger, à commencer par un point de vente aménagé au sein du Pierre Hotel de New York en 1971, suivi d’autres espaces à Genève en 1974, Monte Carlo en 1977 et Paris en 1979.
New York évoluant alors au rythme des innovations, la nouvelle boutique Bulgari constitue une occasion idéale pour la maison, tant pour attirer l’élite artistique américaine et le mouvement Pop Art que pour littéralement exporter le style et l’art de vivre italiens au cœur du monde.
D’ailleurs, Nicola Bulgari livre une anecdote plutôt cocasse au sujet de sa rencontre avec l’artiste américain Andy Warhol : « Il m’avait offert l’un de ses tableaux en échange de quelques bijoux. Nous étions alors très jeunes tous les deux et je n’aimais pas son style. Je ne me doutais pas un seul instant que ses œuvres prendraient un jour autant de valeur, alors j’ai tout simplement refusé son offre. C’est la pire décision que j’ai prise de ma vie ».
Passionné par le design, les couleurs, les formes et les textures –éléments clefs de sa démarche artistique– Andy Warhol était en effet un grand amateur et collectionneur des créations Bulgari. « Je me rends souvent chez Bulgari car il s’agit à mes yeux du plus grand musée d’art contemporain au monde, » explique-t-il un jour. Warhol était tout particulièrement épris de ce style unique mêlant couleurs vives et audacieuses, jeu de volumes et infinie créativité avec un raffinement typiquement italien.
Dans les années 1970, Nicola Bulgari tombe instantanément sous le charme de New York et des États-Unis. Cette passion aussi forte que soudaine l’incite à partager sa vie entre Rome et l’Amérique pendant plus de quarante ans. De ses débuts aux États-Unis, il conserve le souvenir d’une ambiance extraordinaire et d’éminentes personnalités –des dynasties les plus illustres aux chefs d’entreprise en passant par les grands noms du cinéma, les milliardaires, artistes et intellectuels représentatifs de cette période florissante.
Nicola Bulgari croise la plupart de ces célébrités tantôt dans sa boutique new-yorkaise, tantôt lors de journées « malles ouvertes » où il a l’opportunité de les côtoyer plus personnellement. Selon ses propres mots : « Nous fourrions les bijoux dans nos attachés-cases pour les vendre dans des suites de luxe à travers le pays. De Palm Beach à Los Angeles, en passant par Oklahoma City, Houston, Dallas, Chicago, San Francisco ou encore Seattle... Les pièces Bulgari étaient alors plébiscitées par des personnalités d’horizons très divers».
New York évoluant alors au rythme des innovations, la nouvelle boutique Bulgari constitue une occasion idéale pour la maison, tant pour attirer l’élite artistique américaine et le mouvement Pop Art que pour littéralement exporter le style et l’art de vivre italiens au cœur du monde.
D’ailleurs, Nicola Bulgari livre une anecdote plutôt cocasse au sujet de sa rencontre avec l’artiste américain Andy Warhol : « Il m’avait offert l’un de ses tableaux en échange de quelques bijoux. Nous étions alors très jeunes tous les deux et je n’aimais pas son style. Je ne me doutais pas un seul instant que ses œuvres prendraient un jour autant de valeur, alors j’ai tout simplement refusé son offre. C’est la pire décision que j’ai prise de ma vie ».
Passionné par le design, les couleurs, les formes et les textures –éléments clefs de sa démarche artistique– Andy Warhol était en effet un grand amateur et collectionneur des créations Bulgari. « Je me rends souvent chez Bulgari car il s’agit à mes yeux du plus grand musée d’art contemporain au monde, » explique-t-il un jour. Warhol était tout particulièrement épris de ce style unique mêlant couleurs vives et audacieuses, jeu de volumes et infinie créativité avec un raffinement typiquement italien.
Dans les années 1970, Nicola Bulgari tombe instantanément sous le charme de New York et des États-Unis. Cette passion aussi forte que soudaine l’incite à partager sa vie entre Rome et l’Amérique pendant plus de quarante ans. De ses débuts aux États-Unis, il conserve le souvenir d’une ambiance extraordinaire et d’éminentes personnalités –des dynasties les plus illustres aux chefs d’entreprise en passant par les grands noms du cinéma, les milliardaires, artistes et intellectuels représentatifs de cette période florissante.
Nicola Bulgari croise la plupart de ces célébrités tantôt dans sa boutique new-yorkaise, tantôt lors de journées « malles ouvertes » où il a l’opportunité de les côtoyer plus personnellement. Selon ses propres mots : « Nous fourrions les bijoux dans nos attachés-cases pour les vendre dans des suites de luxe à travers le pays. De Palm Beach à Los Angeles, en passant par Oklahoma City, Houston, Dallas, Chicago, San Francisco ou encore Seattle... Les pièces Bulgari étaient alors plébiscitées par des personnalités d’horizons très divers».
Alors que Bulgari inaugure sa première boutique à New York, l’univers de la joaillerie connaît un tournant radical. Les femmes ne souhaitent plus uniquement porter leurs bijoux lors des grandes occasions, mais recherchent désormais des pièces sophistiquées à arborer au quotidien. Se démarquant par son esprit avant-gardiste et son charme résolument italien, Bulgari séduit alors certaines des Américaines les plus influentes et les plus charismatiques de l’époque.
Diana Vreeland, rédactrice en chef légendaire de Vogue et du Harper’s Bazaar, compte parmi les illustres clientes du premier espace de vente new-yorkais de la maison. Elle y fait l’acquisition d’une exceptionnelle création Serpenti en or jaune et émail ponctuée d’yeux en saphir, un modèle unique qu’elle portera en ceinture ou en collier.
Estée Lauder, co-fondatrice avec son époux de la célèbre marque de cosmétique éponyme, se laisse elle aussi envoûter par les bijoux du joaillier italien, dont elle possède une remarquable collection, tout comme Lynn Revson, la femme de Charles Revson, fondateur de la société de maquillage Revlon. La maison séduit également la Première Dame de New York Margaretta Happy Rockefeller, la journaliste et animatrice Barbara Walters, l’actrice et chanteuse Liza Minnelli ainsi que des célébrités telles que Nan Kempner, Betsy Bloomingdale et Jane Engelhard.
Autant de femmes dont la personnalité affirmée révèle une facette différente de l’audace Bulgari. Publiée en 1972 dans l’édition américaine de Vogue, une publicité mettant en scène la chanteuse Cher en maillot de bain parée de bijoux Bulgari témoigne du succès de la marque auprès de la femme moderne de l’époque, sensible à cet esprit novateur : « Le faste contemporain : des bijoux modernes pour la femme moderne. Authenticité et fantaisie règnent en maîtres sur la joaillerie actuelle. Les bijoux sont faits pour être portés, utilisés, appréciés... ».
Diana Vreeland, rédactrice en chef légendaire de Vogue et du Harper’s Bazaar, compte parmi les illustres clientes du premier espace de vente new-yorkais de la maison. Elle y fait l’acquisition d’une exceptionnelle création Serpenti en or jaune et émail ponctuée d’yeux en saphir, un modèle unique qu’elle portera en ceinture ou en collier.
Estée Lauder, co-fondatrice avec son époux de la célèbre marque de cosmétique éponyme, se laisse elle aussi envoûter par les bijoux du joaillier italien, dont elle possède une remarquable collection, tout comme Lynn Revson, la femme de Charles Revson, fondateur de la société de maquillage Revlon. La maison séduit également la Première Dame de New York Margaretta Happy Rockefeller, la journaliste et animatrice Barbara Walters, l’actrice et chanteuse Liza Minnelli ainsi que des célébrités telles que Nan Kempner, Betsy Bloomingdale et Jane Engelhard.
Autant de femmes dont la personnalité affirmée révèle une facette différente de l’audace Bulgari. Publiée en 1972 dans l’édition américaine de Vogue, une publicité mettant en scène la chanteuse Cher en maillot de bain parée de bijoux Bulgari témoigne du succès de la marque auprès de la femme moderne de l’époque, sensible à cet esprit novateur : « Le faste contemporain : des bijoux modernes pour la femme moderne. Authenticité et fantaisie règnent en maîtres sur la joaillerie actuelle. Les bijoux sont faits pour être portés, utilisés, appréciés... ».