Octo, c'est un design
Un octogone enfermé dans un cercle pris dans un octogone. Voilà pour la vue du dessus. De côté, l'Octo est un empilement d'une douzaine de niveaux. En tout, sa boite compte pas moins de 110 facettes, toutes polies ou satinées à la main. Il n'existe probablement pas de boîtier qui présente une telle complexité, un tel nombre de surfaces, dont la plupart sont minuscules. La réussite de ce design, comme pour toute architecture, est qu'il n'a pas une apparence complexe, mais au contraire, très évidente.
Octo, c'est une histoire
Dans les années 1980, Gérald Genta, designer horloger qui avait fondé sa marqué éponyme, crée la première Octo. Il base son succès sur ce boîtier à huit pans et à plusieurs niveaux. Si le principe esthétique fondateur est toujours présent, il est à des années-lumière de la version contemporaine. Et entretemps, il a évolué à plusieurs reprises. La génération présente, lancée en 2012, est la troisième. Elle a été entièrement dessinée par le bureau de style de Bulgari.
Octo, c'est un cadran
Au milieu des jeux de formes géométriques, un lac noir aspire le regard. Il existe peu de cadrans qui présentent une apparence aussi profonde. Fabriqués par le cadranier de Bulgari, dans le Jura suisse, les cadrans des Octo tirent leur intensité d'un processus de laquage sans équivalent. Une douzaine de couches de vernis sont appliquées, qui donnent un aspect noir et brillant à la fois à la face de cette montre. Par-dessus sont posés des index, en or massif, asymétriques, couplés à deux chiffres arabes : 6 et 12. Par la suite sont venus s'y ajouter un blanc immaculé, un brun pour les modèles en or et un bleu vibrant. Mais le noir est la couleur fondatrice d'Octo.
Octo, c'est une gamme
Les Ultranero sont noires, parfois ponctuées d'or rose. Les Finissimo sont ultra plates. Velocissimo désigne les chronographes. Parce qu’elles représentent un pan entier de l'héritage de haute horlogerie de Bulgari, les nouveaux modèles à affichage rétrograde ont leur propre dénomination : Retrogradi. Le cœur de l'histoire appartient aux Solotempo, versions à trois aiguilles et date, le modèle fondateur.
Octo, c'est une série de complications
Octo a commencé par un mouvement automatique avec date. Puis est venu le chronographe. Très vite ce sont les ultra plates qui ont pris le relais et parmi elles, un tourbillon, le plus fin au monde. En 2016, Bulgari y a ajouté une répétition minutes, elle aussi la plus fine qui existe. Et la marque a enfin ajouté deux de ses complications fétiche au catalogue Octo sous la forme d'une heure sautante et minute rétrograde avec deux variantes : avec ou sans date rétrograde.
Octo, c'est un bracelet
Dès ses débuts, Octo a été présentée sur un bracelet en acier. Il existe peu d'exercices aussi difficiles en horlogerie que celui qui consiste à créer un bracelet métallique original, réussi et confortable. Celui d'Octo est tout d'abord parfaitement unique. Ses maillons occupent toute la largeur du bracelet. Ces grandes barrettes satinées sont entrecoupées de plus petites intermédiaires, polies. Leur articulation se fait donc uniquement sur les bords les plus longs, contrairement aux autres bracelets métal du marché, fait de plusieurs maillons côte à côte. Et pourtant, les attaches acier de l'Octo sont assez souples pour se plier à toutes les tailles de poignet.
Octo, c'est une polyvalence
Octo aurait pu rester un objet de design, horloger certes, mais de design. Cela a été le cas de nombreuses montres Bulgari. Mais, et cela a été une surprise même pour ceux qui l'ont créée, Octo se plie à toutes les interprétations. Cela semble contre-intuitif : un design très marqué, très aigu, ne suggère pas la souplesse. C'est pourtant le cas. Octo sait se faire imposante, 41 mm de côté et 13 d'épaisseur pour les Velocissimo, ou ultra-fine au point de battre des records : 5 mm d'épaisseur pour une Finissimo, c'est une finesse exceptionnelle pour toute montre, mais c'est un exploit pour une montre qui est construite sur un principe d'empilement de niveaux.
Octo, c'est un produit de manufacture
Design, développement, boîtier, cadran, mouvement, aiguilles, bracelet métallique, les Octo sont de purs produits Bulgari. La marque est dotée d'ateliers pour chacune de ces disciplines. Même les Solotempo ont un calibre manufacture, intégralement fabriqué en interne. Idem pour les calibres à complication, à l'exception notable des Velocissimo, motorisé par des mouvements Zenith El Primero. Tout le reste a été élaboré par des équipes internes, et cela contribue à faire d'Octo une montre décidément spéciale, même au sein de Bulgari.