Actualités Bijoux – La Maison Cartier transpose pierres d’exception et matières ultra-précieuses au fil de sa dernière collection de haute joaillerie Magicien. La Magie du Dessin, la Magie de la Lumière, la Magie du Réel : trois chapitres aux créations de haute voltige, où le design et les prouesses techniques subliment l’art de la transformation avec des gemmes calibrées qui magnifient les jeux de reflets ou les illusions d’optique et dont, certaines pièces mettent à l’honneur une nature sublimée.
Ici, une perfection des traits et une maîtrise absolue des lignes qui permettent au mouvement de se libérer, aux repères de s’estomper. A l’image du spectaculaire collier Incantation où la magie de la transformation opère. Une première dans les ateliers de haute joaillerie. D’ un geste, le rayon de courbure modifiant la longueur et le volume de la parure composée de minuscules motifs géométriques pavés de diamants tissant un lacis précieux, s’inverse pour devenir un collier ajusté près du cou déployé en corolle, sur lequel se clippe un saphir de Ceylan amovible, qui lui-même détaché devient centre d’une bague.
Là, en briolette ou en pampille, pavé sur des rondelles ou assemblés en sphères….. les diamants dispersent leurs couleurs spectrales irradiantes à l’infini, dans un kaléidoscope de coupes tel le collier Paillettes Solaires composé de deux globes facettés de diamants taille rose à l’intérieur desquelles flamboient des diamants jaunes, pour mieux rappeler l’imagerie d’une aigrette en boule de pissenlit, où réfraction et diffraction se jouent des reflets. A moins de préférer l’hypnotique illusion d’optique créée avec du cristal de roche sublimant un bracelet aux allures Art Deco au coeur duquel se love un diamant taille émeraude pouvant être porté en bague.
Mais aussi des fleurs aux baies gorgées de saveur, des ondulations reptilienne sinueuses, des corolles sensuelles et délicates qui passent de la réalité au rêve pour sublimer la nature sous l’éclat de rubellites, rubis, diamants, émeraudes, saphirs ou opales. Avec pour mythe emblématique de ces frontières entre l’imaginaire et le réel , la parure Quetzal où flamboie des rubellites pain de sucre qui illuminent un motif « plumes- écailles » aux ombres de laque noire suggérant l’ondulation éclair de l’animal. Poursuivant son itération dans l’esthétique d’un oiseau-serpent entourant ses anneaux sur le pourtour de l’oreille dans un nouveau porté inventé. Admiration.