À GENÈVE, JUDIKAEL HIREL
Par essence, le luxe est déraisonnable. Et au-delà du luxe ? Sur cette autre planète où les zéros sont avant la virgule et pourtant ne comptent pas, ou peu, on trouve des montres, et des diamants. Pour être précis, 4 841 diamants, pour un total de 26,14 carats, métamorphosés par les artisans d'Audemars Piguet en un bracelet-montre au-delà de toute définition raisonnable.
Après une première Diamond Punk dévoilée en janvier dernier lors du rendez-vous annuel de la haute horlogerie à Bâle, voici cette année une montre de haute joaillerie Diamond Fury qui n'a rien à lui envier. Il aura fallu plus de 1 500 heures pour confectionner ce bijou architectural appelé, espérons-le, à traverser le temps au poignet d'une star plutôt que de tristement dormir au fond d'un coffre... suisse !
Équipée d'un mouvement à quartz, et reposant sur un bracelet en or blanc totalement serti d'une carapace de gemmes, cette véritable croqueuse de diamants est une provocation vivante, une furie du luxe, destinée à prouver que l'on peut encore et toujours aller plus loin en matière de luxe. Imaginez : à lui seul, le cadran de cette montre bijou, à démasquer d'une simple pression, est orné de 206 diamants... Qui pourra s'offrir cet objet horloger non identifié au design anguleux, proposé à 585 000 euros ? Soyez rassuré(e) : les candidates ne manquent déjà pas.