Tandis que la couture défilait à Paris en grande pompe, sur la place préférée des amateurs de joaillerie, les grandes maisons dévoilaient leurs derniers trésors.
Adepte de légèreté, souvent synonyme de fragilité pour les bijoux, Chaumet a osé une collection 100 % noeuds, un motif bien connu de ses archives revisité dans un savant mélange d'or rose et d'or blanc.
La griffe de la rue Cambon continue elle aussi à explorer son histoire avec sa ligne Coco avant Chanel, où la dentelle et le ruban, deux incontournables du look de la styliste avant les années 1920, sont réinterprétés dans un déluge maîtrisé de perles et de diamants.
Diamant, lapis-lazuli et tourmaline, des pièces d'exception
La reine des pierres est célébrée chez Chopard, qui propose une parure réalisée à partir d'un brut de 342 carats, baptisé The Queen of Kalahari, dont une montre à secret qui totalise à elle seule 55 carats.
Quant à Boucheron et à Louis Vuitton, ils passent à la couleur. Le premier décline ses Serpent Bohême en lapis-lazuli, améthyste, onyx, nacre et citrine. Le second, qui présentait également plusieurs pièces de haute joaillerie, propose turquoise, lapis-lazuli, nacre et onyx pour les petites pièces Blossom inspirées du monogramme.
