-Actualités bijoux – Les idées de Lydia Courteille proviennent de nombreuses sources différentes. Cela peut être un symbole, une héroïne, un règne animal…..ou un lieu. Comme pour la nouvelle collection appelée Topkapi, où cette talentueuse créatrice française de bijoux contemporains, s’inspire de l’Empire Ottoman et de ses secrets jalousement enfouis dans la mémoire collective, entre Byzance et Constantinople. Focus.
Evoqué à travers 20 pièces dont une tiare, un large bracelet, un collier, des bagues et des boucles d’oreilles. Dont l’effet théâtral s’accentue sous l’éclat d’opales blanches iridescentes toujours combinées à un arc-en-ciel de pierres précieuses et fines (saphirs, rubis, spinelles, tsavorites) serties sur de l’or rhodié noir. Lydia Courteille livre son 50 ème opus, en moins de vingt ans de carrière. Saisissant les mille et une facettes de la magnificence turque.
A l’image de la tiare symbolisant la formidable ascension de Roxelane arrivée au pouvoir de l’Empire Ottoman, par son intelligence et sa séduction. Pour laquelle Lydia Courteille dessine un foliage dont le mouvement s’amplifie sous la force des lignes. Pour lesquelles le choix de matériaux apportent une touche étonnement contemporaine.
Un mouvement, comme une impression saisissante de vie que l’on retrouvent sous les contours de feuilles. Se déployant pour faire rayonner une opale centrale, dont les feux irisés évoluant du vert jaune citron au caramel doré en passant par l’orange, s’accordent avec des opales de feu, audacieusement serties sur la monture d’une bague, ornée d’une couche de pierres précieuses ( saphirs,tourmalines…..) dans un spectaculaire jeu de lumière. Où l’opalescence se déploie en majesté.
Pour cette magnifique sélection de gemmes laiteuses aux multiples reflets changeants, moins couramment utilisées par la designer dans cette variété provenant d’Ethiopie, autour de laquelle s’articule la collection. Alors que la représentation d’œillets et de tulipes, toute aussi nouvelle dans le lexique esthétique de Lydia Courteille, éblouit par la finesse de son design et la délicatesse de son sertissage.
Rappellant dans un ravissement des sens, la beauté et la vive palette chromatique de la céramique d’Iznik aux riches décors végétaux, ornant entièrement les murs et les fontaines des édifices du Palais de Topkapi. Dont l’artiste révèle singulièrement le raffinement, à travers l’ornementation de boucles d’oreilles. Tout en attirant l’œil en direction de la symétrie et des contrastes harmonieux. Pour des bijoux illustrant dans leur ensemble des volumes plus sages, un soin infini accordé au détail et un savoir-faire exemplaire.