-« Les Rhabilleurs, airing Live from Geneva. »
Cette semaine, en direct de Genève et du SIHH, nous vous présentons les nouveautés qui nous séduisent, nous interpellent ou simplement qu’il faut connaître afin de suivre l’évolution d’une industrie qui arrive encore parfois, si ce n’est souvent, à nous émouvoir.
Quarante-quatre ans après le lancement de l’iconique Royal Oak chez Audemars Piguet, la manufacture Suisse présente les nouvelles déclinaisons de son modèle phare à l’occasion de ce SIHH 2016. Celles qui ont attiré notre regard sont la Royal Oak Concept Supersonnerie, la Royal Oak Quantième Perpétuel et la Royal Oak Chronograph, qui marquent le retour de l’or jaune dans la collection, tout comme la soit disante féminine Royal Oak Selfwinding en 37mm, qui selon nous s’adapte parfaitement à un poignet d’homme… vous nous direz ce que vous en pensez…
Seulement 1 an après la présentation de la Royal Oak Concept RD#1, Audemars Piguet sort aujourd’hui la répétition la plus perfectionnée qui soit : la Royal Oak Concept Supersonnerie. Mise au point après 8 ans de recherche, c’est une nouvelle prouesse technologique que signe la marque avec ce modèle. En clair, la montre à sonnerie atteint un niveau acoustique de diffusion sonore sans précédant pour un boîtier étanche.
Le calibre 2937, d’un diamètre de 29,9 mm et d’une réserve de marche de 42 heures, s’inscrit dans la longue liste d’innovations horlogères dont la marque tire son succès. Le boîtier en titane est composé de deux parties (logique pour une royal oak me direz vous, à juste titre) et enferme un cadran squelette noir avec pour seuls parties visibles la lunette interne, noire elle aussi et l’indicateur de profondeur marine à 3 heures.
Le design plus anguleux de ce large modèle (44 mm) et son bracelet en caoutchouc noir lui donnent un aspect plus dur qui ne sera surement pas apprécié de tous, mais qui est définitivement à mon goût. Une esthétique sportive et une véritable impression de robustesse malgré la légerté.
Nous retrouvons ici une pièce plus semblable à l’original Royal Oak que le modèle présenté précédemment. L’esthétique a moins changé, contrairement aux technologies employées.
Le calibre 5134 automatique, nouveauté d’Audemars Piguet, s’adapte à la taille plus importante du boîtier (41 mm) intègre un classique de l’horlogerie : un quantième perpétuel.
La signature esthétique Audemars Piguet ? Le travail effectué sur l’or jaune 18 carat dans lequel est fait la boîte et le bracelet. Un or brossé qui permet à la Royal Oak Quantième Perpétuel d’éviter un style « bling-bling » qu’aiment particulièrement certains forains…
Le cadran bleu type « Grande Tapisserie » reprend le cadran d’origine mais dans une teinte plus claire, qui lui permet de mieux s’accorder avec l’or jaune du boîtier.
Audemars Piguet présente aujourd’hui le nouveau modèle de sa Royal Oak Chronographe. Un modèle au boîtier et bracelet en or brossé. Petit rappel des spécificités de ce modèle : un chronographe automatique avec date et petite seconde à 6 heures, un diamètre de 41 mm pour une épaisseur de seulement 10,8 mm. Un cadran, qui devient ici bleu, type « Grande Tapisserie », une habitude de la Royal Oak, où l’on retrouve à 9heures le totalisateur 12 heures, à 3 heures le totalisateur 30 minutes, et a petite seconde à 6 heures.
Un très beau modèle, que la manufacture rajoute à la collection Royal Oak.
C’est maintenant un modèle plus féminin (pour mon plus grand plaisir) que l’on nous présente. Audemars Piguet amène une petite nouvelle à sa collection automatique : la Royal Oak Automatique, en 37mm. Une référence qui existe en acier et en or, tous deux magnifiquement brossés, évidemment. La première montre « femme » de la marque qui ne soit pas sertie de diamants, à la demande des marchés.
Une référence qui en devient plus mixte qu’exclusivement feminine et qu’un homme pourrait parfaitement voler à sa femme… Le message est passé.
Le cadran, argent ou bleu, est toujours de type « Grande Tapisserie », notre coeur penche cependant vers la couleur bleu, qui apporte une vraie profondeur au cadran.